La lave

Vous vous étalez et vous épaississez devant mes

yeux comme de la lave. Entre nous, il y a des

souvenirs surprenants. Je me souviens de vous,

des reflets spécieux sur votre cou que je veux mordre,

du sang qui est à moi mais que je n’ai jamais connu.

C’est peut-être trop égocentrique. Je me suis toujours

demandé mais c’est inexorable maintenant.