C’est comme l’affichage de la croix celtique dans une lecture de Tarot dans laquelle toutes les cartes parlent du problème révélé au centre de l’affichage. Au centre, il y a une carte qui représente le demandeur, et sur cette carte, deux autres, le premier «couvre», le second «traverse». La juxtaposition de ces trois cartes, leurs significations ensemble, entrelacées, indiquent soit un conflit, soit une concorde. Les quatre cartes au-dessus, en dessous, derrière et devant le centre, et les quatre dans la colonne de droite, servent toutes à définir ce qui est au cœur de la lecture.
A chaque rencontre, il y a une raison. Rien n’est aléatoire. Je regarde au centre, au cœur du problème. Quand on se réveille d’un rêve, ce ne sont pas les détails surtout qu’il faut se hâter de retenir, mais le sentiment. Quelle est la sensation qui persiste au réveil? Je ne parle pas d’émotions. Les émotions sont des sentiments contrefaits, fabriqués par un esprit qui n’a pas les sources des sentiments, les sens. Chaque rencontre fatale exige une réponse fatale.
Encore plus dans le contexte formel d’un enseignant et d’élèves. Les élèves choisissent leurs professeurs, mais le destin intervient, comme il le fera, comme il le fait. En tant que professeur, je suis bien sûr obligé de connaître et de présenter le matériel tel que défini par le cours. Au-delà de cela, cependant, et en dessous, et l’entourant, tout comme dans la croix celtique, il y a beaucoup, beaucoup plus à transmettre. La relation entre l’enseignant et l’élève est sacrée, en quelque sorte. Il a été ordonné par le destin. En tant qu’enseignant, mon véritable objectif dans ce contexte est donc d’accomplir ce destin.