L’abomination de la gouvernance

Et ces promesses qui, entre l’homme et le ciel, sont tenues par des artifices ravis, des trébuchements, des bégaiements, et des visions d’yeux pâles et rhumatismaux? Et ces ordonnances infatuées gravées sur les tablettes obstinées de la persuasion? Ces promesses de rémissions multiples, des miséricordes comme des jours, un flux de temps intemporel? Est-ce que rien n’a encore été éternel, rien encore verrouillé du forfait, certain au-delà de la foi, de la logique ou de la conjecture?

Rien pour le moment: c’était une épreuve, l’humour privé de l’homme des choses obscures. Le ciel était la brume, les pensées impensées, les intrigues aveugles, les secrets non exprimés. Ainsi, ceux qui complotent contre un roi intronisé font référence à un roi fantôme: leur roi est un quelque chose né de chuchotements, sanction de chartes lâches, dont la signature est la leur.