Des rêves réalisés

Qui êtes vous? Pourquoi êtes-vous ici? Qu’est-ce que vous voulez? D’où venez-vous? Quand allez-vous partir?

Il faut se méfier! Répondez dans l’autodétermination, approchant les rythmes des circonstances anciennes à la marge périlleuse, moment; déclarant une identité qui est la vôtre pour le courage d’être nul autre, ni d’autre à devenir, si ce n’est le soi du danger. Ou répondez dans la subordination, cédant aux définitions, aux limitations, aux injonctions des autres.

Bon nombre des femmes et des hommes les plus forts ont été brisés au début de leur vie. Marqués, mais déterminés, désormais seuls, chacun d’eux, furieux, se rebellant contre tous ceux qui les tourmenteraient, la majorité dupée et leurs maîtres despotiques.

La plupart des femmes et des hommes les plus faibles n’ont jamais été brisés. Dans la peur, ils ont fui leurs défis sans être relevés, se recroquevillant parmi les autres claqueurs dans la soumission de groupe à toutes les menaces, réelles et imaginaires, marionnettes sycophantiques de l’autocratie sinarquiste.

Devenez seul, non pas pour éviter le mal, mais pour réclamer, pour accepter la maîtrise de mon propre destin, quelle que soit la manière dont cela pourrait se dérouler. Devenez la vérité magique. Vous êtes le magicien. Formez-vous – sans crainte. Vous êtes le sortilège. Recréez-vous en imaginant votre meilleure création. Fermez les yeux, pensez à un endroit où vous n’êtes jamais allé auparavant; imaginez des impossibilités d’un autre monde, des rêves dans des rêves. La peur n’existe pas, parce que l’esprit n’est plus en contrôle, mais a été purgé de toute pensée sauf la reconnaissance moment par instant de l’élan sensuel. La brillance peut maintenant se déployer sans encombre.

Soyez comme vous paraissez; apparaissez comme vous êtes. Poète, obsédé par la muse. Myrmidon, bien que la loyauté soit la moindre des vertus, guerrier du destin. Iconoclaste, que l’hypocrisie peut être éteinte, que la vérité peut prévaloir. Magus, ni maître ni esclave.