Bien que les parents apprennent à leurs enfants à être courageux, ils le font par lâcheté, s’attendant à un miracle du destin que leurs enfants se manifestent des forces qui leur manquent en tant que parents. Les enfants n’ont qu’à être amenés aux seuils de leur propre compréhension, qu’ils puissent franchir ces seuils pour entrer dans les domaines de leur propre exploration, de leur propre découverte, de leur propre gouvernance, de leur propre maîtrise.
Si l’éducation n’apprend pas à penser par soi-même – à haute voix – c’est pour rien. Tous les enfants savent instinctivement, intuitivement, où réside l’accomplissement de leur destin. Eux seuls sont capables, par l’autodétermination, par l’auto-avancement, de revendiquer les droits de naissance uniques de leurs fortunes inimitables et inéluctables. Leurs croyances sont les leurs. Leurs vérités sont les leurs. Leur magie est la leur. Sans crainte, s’étant sevrés de l’égarement de leurs parents, les sorts qu’ils jettent sont aussi les leurs.