Les mots me viennent toujours en premier, puis la musique. Ils se réunissent souvent. Je n’ai pas eu le luxe d’avoir quelqu’un à qui se confier. Je n’ai pas eu d’épaule sur laquelle pleurer. En écrivant, en écoutant de la musique, les larmes me viennent facilement. Ça va passer. C’est toujours le cas. La joie reviendra. La hauteur de ma joie ne peut jamais dépasser la profondeur de ma douleur. Les mots viennent plus facilement à ceux qui connaissent l’intrigue des extrêmes. La vie est une romance continuelle avec douleur, rythmée par des moments de joie heureuse et transcendante.
Je n’ai jamais désespéré d’amour. Est-ce de l’orgueil? En ce qui concerne l’amour, mes règles les plus fondamentales sont les suivantes. J’évite d’aimer ceux qui ne peuvent supporter l’intensité de mon obsession. Je décline l’amour de ceux qui me traitent comme si j’étais ordinaire. Bien que je ne puisse pas être considéré comme exceptionnel, mon amant gagnerait à reconnaître mon erratisme aberrant. Je dois l’aimer plus qu’il ne m’aime. Enfin, en cultivant la vulnérabilité, je brandis mes imperfections. Je chéris les cicatrices de mes blessures, maintenant guéries.
L’amour inconditionnel vit dans un monde sans perfection – notre monde. La perfection est l’ennemi du bien. Quand je suis follement amoureux de quelqu’un, il ou elle doit ressentir à la fois ma folie et mon amour.