Le temps de vivre

Le temps doit être vécu, non tué. Il doit rehausser, encourager, non dicter, pas contraindre. Les regards sur les horloges me poussent rarement à m’y attarder dans la rêverie plutôt qu’à agir précipitamment. Le temps prend sa place légitime dans ma vie en tant que kairos, de nature qualitative et permanente – signifiant un moment approprié ou opportun pour l’action – plutôt que chronos – temps quantitatif, chronologique ou séquentiel. Kairos est plus comme le temps – le ton ou la sensation du jour. Chronos, simplement le progrès de cela jour – seconde par seconde, minute par minute, heure par heure. Comme avec l’horloge française délicieusement séduisante maintenant accrochée au mur de ma chambre, je suis accueilli chaque nouveau jour avec les meilleures prévisions pour ce jour. Bon ou mauvais, il sera comme je l’accepte, comme c’est à moi de supporter, comme c’est à moi de jouir.