L’acuité visuelle serait parfaite à 20/20. En dehors de la définition ophtalmologique formelle d’un tel, maintenant en l’an 2020, nous sommes confrontés à un monde apparemment dépourvu de vision, aveuglé par sa propre insatiabilité, sa propre auto-illusion. Tous les systèmes ont échoué – tous les gouvernements, toutes les autocraties formelles de la foi, tous les cadres socio-économiques, les réseaux et les organisations. Le coronavirus actuel n’est qu’une des manifestations de cette cacotopie toxique.
De l’anarchie méphitique de la mauvaise administration et de son hystérie concomitante, une évasion évolutive ne fera qu’assurer l’extinction. Aucune lentille temporairement correctrice ne rendra la vue à notre monde sans vision. La rectification et la réhabilitation de la dégénérescence maculaire philosophique, spirituelle et éthique fondamentale de l’âge actuel ne seront réalisées que par le renversement et l’éradication révolutionnaires de toutes les infrastructures actuelles de la société.
À l’exception de quelques éclairés parmi les personnes d’âge moyen et plus âgés, la révolution essentielle reposera dans les yeux, le cœur et les mains des jeunes – ces quelques astucieux et suffisamment conscients pour avoir échappé à l’égarement et à la tromperie de la génération de leur parents. Une apocalypse est sur nous, une découverte. Pour revoir, pour corriger à nouveau l’acuité visuelle à 20/20, les yeux, la vision, doivent être démasqués, dévoilés, découverts. Avant que la planète n’expire à cause du réchauffement climatique induit par l’avarice des malvoyants, avant que la population de cette planète n’expire à nouveau par le virus de la rapacité gratuite, levons-nous en mutinerie, en révolte, pour de bon.
La évolution – la révolution – la déconstruction – la construction.
Cessez, à recommencer.
Rebellez-vous!
À la recherche de licornes. 